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Protéine C réactive : quelques conseils et décryptages

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La CRP, protéine C réactive est synthétisée par l’organisme, plus précisément le foie, après une inflammation. Elle intervient six heures de temps après l’agression puis disparaît aussitôt une fois qu’elle a été éradiquée. La protéine C-relative élevée et la vitesse de sédimentation sont tous deux marqueurs responsables de l’inflammation. La CRP est mesurée après avoir testé le sang. Pour maîtriser son fonctionnement et savoir comment la traiter, il est important de maîtriser ses symptômes lorsque le taux est élevé et de savoir la mesurer. Il faudrait d’abord rappeler que la CRP joue un rôle dans l’organisme.

Protéine C réactive : quelques conseils et décryptages

Le rôle de la protéine C-réactive

Les protéines C-réactives ont un important rôle dans l’organisme. Elles se chargent de la réponse immunitaire lorsque l’organisme se sent menacé. Ces CRP assurent l’activation suivie de la mobilisation des leucocytes ou des globules blancs sans oublier la simulation de la phagocytose. Lorsque la protéine C-réactive est a un taux élevé, cela provoque la fatigue, les troubles de sommeil, la fièvre, etc.

Les symptômes d’un taux élevé de CRP

Il n’existe pas de symptôme ou signe spécifique correspondant à un niveau élevé de protéine C-réactive puisqu’il ne s’agit pas d’un test. La présence des symptômes et signes dépendra du niveau inflammatoire qui est d’ailleurs la cause première du niveau élevé de la protéine C réactive.

Le taux de CRP a mesuré dans le sang augmentera lorsque survient une inflammation dans le corps. Il s’agit là d’une CRP élevée. Il est possible pour un médecin de mesurer le taux de CRP dans le sang pour déterminer une éventuelle infection ou tout autre problème de santé.

La mesure de la protéine C-réactive

La mesure de la CRP s’effectue avec un échantillon de sang qui est prélevé depuis la veine. Cet échantillon est ensuite amené au laboratoire pour analyse. La mesure traditionnelle du CRP dans est généralement utilisé pour la détection d’une éventuelle inflammation dans l’organisme.

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Le médecin pourra s’il le souhaite faire la commande d’un taux de CRP pour procéder une vérification plus poussée des maladies inflammatoires telle que la polyarthrite rhumatoïde, la vascularite ou le lupus.

Cela peut également servir pour la vérification de l’efficacité des médicaments anti-inflammatoires. Il existe aussi une mesure sensible permettant de déterminer la CRP. Elle est utilisée au moment de l’évaluation risques cardiovasculaires. Il s’agit du hs-CRP.

  • Le traitement de la protéine C-réactive

Lorsqu’il est fait cas d’un traitement, il faudrait savoir que vous êtes en face d’une CRP élevée qui entraine le plus souvent de la fatigue. Une CPR norme n’a pas besoin de traitement. Néanmoins, le traitement d’une CRP élevée lorsqu’il s’agit d’une maladie cardiovasculaire serait également sans sens. Les moyens plus fiables et efficaces pour la réduction des facteurs cardiaques sont l’abandon du tabagisme, une alimentation saine et équilibrée et les exercices réguliers.

  • La protéine C-réactive et le cholestérol

Pour les personnes ayant un taux de cholestérol élevé, il est possible que le médecin traitant leur prescrive des médicaments qui leur permettront de réduire considérablement le taux de cholestérol dans l’organisme. Les statines sont les touts premiers hypocholestérolémiants qui vous seront recommandés. En utilisant ses statines, vous constaterez une nette diminution de la CRP sans qu’aucune amélioration du taux de cholestérol n’ait été faite.

  • La protéine C-réactive et les maladies cardiovasculaires

Pour les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires et qui se soignent avec de l’aspirine, il est également noté une nette réduction du taux de protéines C-réactive. L’aspirine a alors joué un rôle important dans la diminution du taux élevé de CRP. Néanmoins, l’aspirine est interdite pour ceux qui ne sont pas atteints de maladies cardiovasculaires et qui souhaitent diminuer leur taux de protéine C réactive élève et ainsi réduire la fatigue.

  • La protéine C-réactive et le diabète
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Il a été également constaté que certains médicaments traitant le diabète ont réussi à réduire le taux de protéine C-réactive chez des personnes atteintes ou pas de diabète sucré. Il faut préciser qu’un tel effet a été constaté indépendamment des effets hypoglycémiants.

La CRP ou C reactive protein est une protéine plasmatique (c’est à dire présente dans le sang ) qui est généralement très utile dans le diagnostic et le suivi des inflammations.

La VS (vitesse de sédimentation) ainsi que la CRP sont souvent toutes les deux dosées ensemble pour déceler une inflammation quelque part, cependant il y a une petite notion qui mérite d’être éclaircie :

  • La VS accélérée est témoin d’une inflammation tout court, que celle-ci soit d’origine infectieuse ou non (le rhumatisme est une maladie inflammatoire par exemple).
  • La CRP en revanche, est plus spécifique aux pathologies infectieuses, et est donc -lorsqu’elle est positive- souvent témoin d’une inflammation d’origine infectieuse, donc d’une infection.

Dans tous les cas une protéine c reactive élevée et vitesse de sédimentation accélérée doivent pousser à des exploration pour déceler le problème.

Y a-t-il une corrélation entre une CRP élevée et une fatigue ?

Beaucoup lient par une idée reçue bien répandue un taux élevé de protéine C réactive et une fatigue, mais il faut savoir que la fatigue n’est pas directement causée par l’augmentation de CRP.

En fait, c’est surtout le fait que lorsque la CRP augmente, cela signifie qu’il y a une infection quelque part, qui est à l’origine de la fatigue.

En effet, un organisme qui souffre d’une inflammation quelconque ou encore d’une infection, a tendance à naturellement se sentir affaibli : on peut par exemple citer l’exemple de la grippe, ou de l’angine qui ont tendance à nous clouer au lit.

De surcroît, la CRP n’a en soi aucun rôle direct ou spécifique dans le corps, il s’agit simplement d’une protéine que le foie synthétise de façon excessive pendant une inflammation : donc, en somme, la CRP n’est que le témoin de l’infection, mais jamais une cause.

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L’idée donc comme quoi la CRP donnerait une fatigue, est aberrante et ne s’appuie sur aucun fait ou preuve scientifique. En revanche, cela ne signifie pas qu’il faut banaliser une éventuelle fatigue anormalement intense, en cas d’élévation de la CRP : bien au contraire, il est tout à fait possible (et légitime ! ) que la CRP soit le témoin d’une infection grave qu’il faut diagnostiquer et traiter ! Et ça serait justement cette infection là qui pourrait occasionner une fatigue.

Que faire en cas de fatigue et protéine C réactive élevée ?

A cause de ce dernier point abordé, il est ingénieux -même si ce n’est pas toujours indiqué- de toujours creuser pour trouver le véritable problème si jamais une élévation de la CRP s’accompagne d’une fatigue.

Parfois, le diagnostic est évident, mais dans le cas où il ne l’est pas, nous pouvons être amenés par exemple à réaliser des examens d’imagerie spécialisés, pour chercher des infections profondes : le choix de ces examens complémentaires sera guidé par les signes cliniques dont souffre le patient. Et au terme d’un examen clinique minutieux, le médecin saura quel examen complémentaire il faudra faire en première intention.

Certaines maladies pourraient ensuite expliquer cette fatigue, comme la tuberculose, le VIH…

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