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Vous avez sûrement dû entendre parler de ce virus. Vous l’avez certainement relégué pour les plus avertis à un type d’affection d’ordre exclusivement féminin ou pour les plus innocents à une maladie trop compliquée à appréhender. Pourtant, les papillomavirus humains ou PVH méritent qu’on leur accorde une attention particulière.
Qu’est-ce que le papillomavirus ?
Le papillomavirus est un virus à ADN. Il appartient à une famille virus appelée les papillomaviridae. On en distingue au moins une centaine de variantes. Les papillomavirus sont des virus qui infectent la peau et les muqueuses du corps humain. Les papillomavirus peuvent toucher les zones intimes comme la vulve, le vain, le col de l’utérus et l’anus. Ils attaquent aussi la sphère ORL qui regroupe la bouche et la gorge. Les infections aux papillomavirus sont considérées comme très dangereuses et contagieuses. On estime que le papillomavirus transmission se fait soit :
- Par contact intime pendant un rapport sexuel ;
- Par contact épidermique ou de peau à peau ;
- Ou même sans pénétration.
Le papillomavirus peut également se transmettre de la mère à l’enfant à la naissance.
Parmi la centaine de types de papillomavirus que l’on distingue, il existe un certain nombre qui n’a pas de pouvoir cancérigène. Cependant, les plus dangereux sont les PVH18, les PVH31, les PVH33, les PVH35.
Quels sont les symptômes ?
On ne constate dans la majeure partie des cas qu’il n’y a aucun symptôme en particulier chez les personnes soumises à ce virus. On constate qu’au niveau des papillomavirus à risque faible des lésions bénignes, des verrues génitales ou condylomes visibles à l’œil nu. Ces verrues peuvent toucher la vulve, le vagin, le col ou encore le canal anal quand il s’agit de papillomavirus femme.
Et, on remarque que les papillomavirus à risque élevé sont asymptomatiques. Ce sont ces derniers qui sont susceptibles d’entrainer des cancers en cas d’un défaut de suivi. Toutefois, une grande partie des femmes éliminent ces virus à l’aide de leur immunité personnelle. Parce que le papillomavirus à haut risque est difficilement détectable, la meilleure solution reste le frottis cervico-utérin.
C’est grâce au dépistage qu’on peut prévenir du cancer du col de l’utérus. Il est très important d’effectuer régulièrement des frottis. Ces frottis doivent être faits tous les trois ans entre 25 ans et 65 ans. Ceci permettra de détecter à l’avance les éventuelles lésions précancéreuses. Rappelons enfin que dans le cas d’un papillomavirus homme, un examen médical doit être effectué pour vérifier l’apparition de condylomes.
Comment prévenir d’une infection par papillomavirus ?
Pour se protéger d’une infection par le PVH, la meilleure solution est la vaccination avant infection. On conseille même aux jeunes filles de se faire vacciner si elles souhaitent entamer une vie sexuelle. Cependant, la vaccination ne protège pas de tus les papillomavirus, c’est pourquoi vous devez obligatoirement faire des frottis de dépistage régulièrement.
Quel est le traitement pour les papillomavirus ?
Il n’existe en réalité aucun traitement permettant la guérison d’une infection à papillomavirus. On peut toutefois traiter les lésions visibles. Pour cela, il faudra faire usage du laser, de la chirurgie ou de l’application d’azote liquide. Nous pouvons également compter qu’application de crèmes pour éliminer le virus. Précisons tout de même que ces verrues génitales ou condylomes ne peuvent être traitées que lorsqu’il s’agit de papillomavirus à bas risque. De plus, aucun traitement n’est efficace entièrement. Le taux de succès dépasse 50 %, mais les récidives sont aussi fréquentes. Les lésions étant très vite transmissibles, le port du préservatif est impératif.
Il est donc important de se protéger et de se vacciner pour combattre ces virus.