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Névralgie d’Arnold traitement efficace : causes, manifestations et traitement

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La région occipitale est l’une des parties les plus sollicitées du corps humain. Elle joue un double rôle moteur et sensitif et peut être sujette à de nombreuses pathologies dont la névralgie d’Arnold. Encore désignée sous le terme d’Arnoldalgie ou de névralgie du grand occipital, la névralgie d’Arnold représenterait environ 9 % des névralgies d’origine cervicale. L’affection se manifeste par des douleurs à des degrés de gravité divers, mais susceptibles d’être handicapants. À nos jours, plusieurs méthodes de traitement ont été expérimentées ou sont à l’étude, mais la maladie requiert souvent une prise en charge soutenue. Qu’est que la névralgie d’Arnold ? Et comment peut-on la traiter ?

Quelles sont les causes de la névralgie d’Arnold ?

La névralgie d’Arnold est une atteinte d’un nerf périphérique de la base du crâne. Il s’agit des nerfs occipitaux situés au niveau de la nuque et provenant des branches postérieures des nerfs spinaux. Comme toutes les névralgies, cette neuropathie est causée par une lésion de ces nerfs occipitaux à la suite d’une chute, d’un accident ou d’un traumatisme quelconque. Elle peut être également déclenchée par un simple stress physique du nerf. C’est lorsque ces traumatismes sont répétitifs qu’ils en viennent à provoquer une dysfonction vertébrale avec des réactions d’immobilisation et de spasmes musculaires. La plupart des individus touchés par cette pathologie sont ceux qui adoptent de mauvaises postures de travail de façon régulière, portent des objets trop lourds ou dorment dans une position inconfortable pour le cou. D’autres sont simplement victimes d’une affection ou d’une anomalie comprimant le nerf d’Arnold. Il peut s’agir d’un cas de rhumatisme, de syringomyélie, une tumeur vertébrale ou un bruxisme.

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À quels symptômes peut-on identifier la névralgie d’Arnold ?

La névralgie d’Arnold se manifeste généralement par l’apparition d’une douleur intensive qui irradie l’arrière et le sommet du crâne derrière l’oreille et se prolonge jusqu’à l’œil. La douleur peut apparaître sous la forme d’une inflammation, d’une brulure intensive voire une décharge électrique. Elle peut être vive, spasmodique, intermittente ou n’affecter qu’un seul côté de la tête. Parfois une simple inflexion, un mouvement du cou (rotation, extension), une pression du doigt contre la tête peut suffire à la déclencher. Lorsque ces douleurs persistent, elles peuvent entraîner une hyper sensibilité de la zone postérieure de la tête, des céphalées ainsi qu’un engourdissement du cuir chevelu. Tous ces symptômes douloureux sont reliés à l’irritation du nerf occipital. Pour un diagnostic sûr de la névralgie d’Arnold, vous pourrez solliciter une radio du rachis cervical, un scanner ou une IRM de la charnière cervico-occipitale.

Comment traiter la névralgie d’Arnold ?

Vu que la névralgie d’Arnold est un syndrome douloureux chronique, elle nécessite un traitement médicamenteux et une prise en charge rapide lorsque les symptômes durent plusieurs mois (plus de 3 mois). Ces traitements consistent essentiellement en des injections de médicaments autour du nerf afin de diminuer leur inflammation ainsi que celle des tissus. Pour réduire ces douleurs d’origine inflammatoire, les médecins peuvent également prescrire un traitement aux cortisones (3 à 4 infiltrations au maximum chaque année), la prise d’antalgiques (paracétamols par exemple) ou d’anti-inflammatoires.

Toutes fois, dans la grande majorité des cas, des séances de rééducation du rachis cervical, de kinésithérapie ou d’ostéopathie sont prescrites aux patients. Ces traitements non médicamenteux consistent à masser la zone affectée et à revigorer les nerfs.

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Moyens de préventions contre la névralgie d’Arnold

Pour prévenir les effets néfastes de la névralgie d’Arnold, on peut recourir à des méthodes de prévention qui relèvent de simples attitudes quotidiennes. Par exemple, on peut :

  • Réaliser régulièrement des activités de relaxation du cou ;
  • Adopter un bon oreiller pour le sommeil ;
  • Consulter régulièrement un ostéopathe en cas de douleurs suspectes, mais aussi à titre préventif.
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