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Les troubles sexuels de la prostate sont des affections qui peuvent être un frein pour l’homme dans sa sexualité. Si vous souffrez de la prostatite ou encore de l’hypertrophie bénigne de la prostate, l’usage de médicaments fabriqués à cet effet pourra vous être d’un grand secours.
Le recours à la médecine alternative
Nous entendons par « médecine alternative » toute forme de médecine non conventionnelle. Il s’agit de pratiques thérapeutiques naturelles. Elle concerne entre autres la phytothérapie, l’aromathérapie ou encore la réflexologie pour ne citer que celles-là. Dans le cas du médicament prostate, la phytothérapie est un procédé qui peut s’avérer efficace.
Ainsi, comme médicament pour la prostate, nous comptons :
- L’épilobe : très importante dans le traitement des mictions nocturnes, cette plante infusée et bue matin et soir, vous permettra de réduire le risque de troubles sexuels de la prostate.
- Les racines d’orties : elles permettent de réduire l’accroissement de la prostate. Les racines d’ortie ont des propriétés anti-inflammatoires et doivent être prises chaque soir avant les repas.
- Le prunier d’Afrique : c’est un arbre que l’on trouve au Madagascar qui joue également un rôle réparateur des troubles de la prostate notamment en ce qui concerne la miction. Mais, il est considéré comme rare. L’autre alternative est de se procurer le palmier de Floride ou plutôt ses fruits. D’ailleurs, ses fruits sont régulièrement transformés en cachets pour le traitement des dysfonctionnements prostatiques.
Les extraits des plantes sont des remèdes qui séduiront les sujets qui n’apprécient pas les cachets synthétisés.
L’usage de la médecine conventionnelle
La médecine conventionnelle est celle qui est scientifiquement prouvée. Ces cachets sont ceux que vous prescrira votre docteur. En réalité, il est complexe d’obtenir un médicament prostate sans ordonnance. Cette libéralité ne sera admise que dans le cas d’une pharmacie agréée. Deux types de médicaments permettent de traiter les problèmes de prostate. Il s’agit des alphabloquants et des inhibiteurs de la 5 — alpha-réductase. Les premiers ont pour rôle de relâcher les fibres musculaires de la prostate et de déraidir le col de la vessie. On distingue comme alphabloquants des médicaments comme le terazosine, le doxazosine, le tamsulosine ou encore l’alfuzosine. Quant aux seconds, ils permettent de réduire le risque de cancers de la prostate. En effet, le 5 — alpha-réductase est une hormone qui convertit la testostérone en dihydrotestostérone. Ces inhibiteurs dont le finastéride ou le dutastéride neutralisent la fameuse hormone dans l’organisme masculin.
Dans certains cas et selon la complexité de la situation, le médecin traitant pourra conseiller au patient une prise combinée de ces médicaments. Quelle que soit l’indication, soyez assurés de ressentir une efficacité immédiate à l’endroit de vos troubles prostatiques.
La chirurgie comme ultime commodité
Quand tout a été essayé et qu’il ne semble plus avoir aucune solution, la chirurgie intervient à titre curatif. En réalité, les traitements médicamenteux peuvent être insuffisants. Dans ce cas, les interventions chirurgicales sont salutaires. On distingue plusieurs types de chirurgie en cas de complications de la prostate. Il s’agit de la RTUP ou résection transurétrale de la prostate et de l’ITUP ou incision transurétrale de la prostate. L’un permet de supprimer les parties sujettes à une prolifération anormale de cellules dans la prostate, tandis que l’autre permet de faciliter la miction en élargissant l’urètre.
Notons que la RTUP a comme effets secondaires une éjaculation rétrograde. L’ITUP en revanche entraine peu de complications.
Enfin, une chirurgie ouverte peut être appliquée sur le patient quand la prostate est trop importante. Cependant, les corollaires peuvent être une éjaculation rétrograde ou une incontinence urinaire.