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L’homme est de plus en plus confronté à des difficultés qui menacent sa vie et son bien-être. Les maladies sont en effet de différents ordres et entrainent différentes complications qui conduisent parfois à la perte de vie. Les maladies neurologiques suscitent une crainte particulière en raison de la difficulté d’intervenir dans les zones cérébrales.
La maladie de Charcot est une maladie neurologique assez dangereuse en raison de l’absence d’un traitement curatif pour le moment. Elle a une cause cérébrale et présente bien des symptômes. Comment lutter contre ce mal ?
Origine de la maladie de Charcot
La sclérose latérale amyotrophique encore appelée maladie de Charcot est une maladie neurologique qui affecte certains neurones du cerveau. Elle entraine en effet une détérioration et une dégénérescence des motoneurones du cortex cérébral. Étendue, elle affecte également le faisceau pyramidal et la came antérieure de la moelle épinière. Cette maladie est mortelle et attaque précisément les cellules nerveuses responsables du contrôle des muscles du corps. Elle se retrouve aussi bien chez les hommes que les femmes, mais connaît une augmentation de la probabilité d’apparition chez les personnes âgées de plus de 40 ans.
La principale cause de ce mal n’est pas connue, mais elle parfois héréditaire. Un parent atteint de cette maladie peut bien transmettre ce gène à sa progéniture. La maladie de Charcot tue les cellules motrices du cerveau responsables de l’envoi des messages aux muscles. Ces derniers sont alors dans l’incapacité de bouger et s’atrophient.
Symptômes de la maladie de Charcot
La principale manifestation de la maladie de Charcot est la faiblesse générale des muscles avec des difficultés et des complications pour leur manipulation. Les muscles qu’on bouge par sa volonté sont alors immobiles de même que les bras, les jambes et le reste de notre corps. La situation devient alors très complexe lorsque les muscles respiratoires sont atteints, car la personne atteinte ne peut plus respirer d’elle-même. En outre, ce mal peut également affecter le mental avec la dépression, la difficulté de prise de décision ou des problèmes de mémoires.
Ces symptômes sont une réelle manifestation de cette affection très dangereuse, mais pour confirmer que vous souffrez de ce mal, un examen médical est indispensable. Cet examen consiste naturellement à l’étude des symptômes, mais surtout à :
- Une IRM ;
- La vitesse de conduction nerveuse ;
- Ou encore l’électromyographie.
Ces examens neurologiques permettent d’affirmer ou d’exclure cette maladie au profit d’autres maux ou troubles cellulaires qu’on peut généralement guérir. En effet, ces nombreux symptômes peuvent être les mêmes que pour d’autres troubles.
Comment faire face à la maladie de Charcot ?
Une personne atteinte de la maladie n’a clairement plus que quelques années à vivre en fonction du stade de l’affection. Toutefois, certains traitements sont recommandés et utiles pour ralentir considérablement la dégénérescence des cellules et prolonger la durée de vie du patient. La Rizulole est un traitement adéquat face à ce mal, car il amoindrit le dommage causé aux neurones moteurs en diminuant la libération de glutamate. Ce traitement prolonge de plusieurs mois la durée de vie d’une personne qui souffre de ce mal et leur permet d’éviter les difficultés à avaler. De même, il empêche le besoin d’assistance respiratoire pour respirer.
Différents autres traitements sont possibles pour réduire le dommage physique causé au patient et lui permettre de ressentir moins de douleur et de pouvoir vivre de manière autonome. Sous prescription médicale, certains médicaments permettent de réduire la fatigue, la douleur, la dépression ou encore les troubles du sommeil. La physiothérapie augmente l’autonomie d’un patient et l’aide d’un orthophoniste est bénéfique pour aider le patient à s’exprimer. L’assistance respiratoire est également un moyen bien employé pour permettre au patient de continuer à respirer.