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Le spasfon est un médicament thérapeutique qui se présente sous forme de comprimés ou sous forme injectable. Il est composé des principes actifs tels que le Phloroglucinol et le Triméthylphloroglucinol. Appartenant à une classe de médicaments connus sous le nom d’antispasmodiques, il est clair que ce médicament agit contre les spasmes (contractions).
Les cas pour lesquels utiliser ce médicament
Le spasfon, un médicament antispasmodique, peut être utilisé pour
- Des douleurs du tube digestif ;
- Une colique néphrétique ;
- Des douleurs des voies biliaires ;
- Une manifestation spasmodique douloureuse en gynécologie ;
- Une contraction au cours de la grossesse.
Le spasfon peut aussi être utilisé sans l’avis d’un médecin, car il est disponible en pharmacie et se vend sans ordonnance.
Les cas de traitement du Spasfon
Le spasfon est utilisé dans les cas suivants :
- Traitement des douleurs et maux liés au fonctionnement du tube digestif et des voies biliaires ;
- Traitement des manifestations spasmodiques des voies urinaires : coliques néphrétiques ;
- Traitement des manifestations spasmodiques douloureuses en gynécologie ;
- Traitement des contractions au cours de la grossesse.
Les différents cas de douleurs symptomatiques d’origine spasmodique
Les douleurs gynécologiques ayant une origine spasmodique sont des symptômes avant-coureurs correspondants à de nombreuses pathologies telles que les dysménorrhées ou l’endométriose. Généralement, ces pathologies sont sans gravité majeure sur l’organisme et n’entraînent pas de dégradation de la qualité de vie. Ainsi, lors d’une douleur pelvienne et quelque soit le type de pathologie (dysménorrhées, endométriose, pose de stérilet…), il n’est pas besoin de faire usage d’antispasmodique. Des alternatives thérapeutiques pour ces genres de pathologies existent. Il s’agit entre autres des antalgiques de palier (paracétamol…).
Traitement des contractions de grossesse
Lors de contractions survenues au cours de la grossesse, le traitement premier est la mise au repos. En cas de spasmes intestinaux, le spasfon (phloroglucinol) constitue l’antispasmodique le plus utilisé par les femmes enceintes dans l’hexagone. Une étude réalisée sur plus de 5 000 femmes exposées au Spasfon a permis de valider la théorie de l’absence de risque de malformation du fœtus.
En cas de menace d’accouchement prématuré, aucune recommandation médicale ne fait état de la prise d’antispasmodiques. C’est plutôt le salbutamol qui permet de réduire, voire inhiber les contractions utérines.
Les antispasmodiques ne sont pas des traitements physiopathologiques en ce sens qu’ils ne corrigent pas l’excès de prostaglandines ni ses conséquences systémiques. Par contre, l’effet pharmacologique qu’ont les antispasmodiques sur le muscle lisse pourrait conduire à l’atténuation de l’hyper contractilité utérine.
Les antispasmodiques pour le travail lors de l’accouchement
Si l’étape de travail d’une femme qui est en attente d’accouchement dure trop longtemps (en général plus de 12 heures), le risque d’épuisement et de développement de complications telles que les saignements et les infections est très élevé. Cela pourrait également nuire au bébé qui va naître, car il risque d’entrer en détresse et de manquer d’oxygène. Pour éviter cela, la pratique courante consiste à intervenir directement dans le processus du travail en favorisant la rupture des membranes et de ce fait l’élimination des eaux.
Dans ces cas, les antispasmodiques sont souvent utilisés pour soulager les crampes, aider à la relaxation directe des muscles. Parfois, ils interfèrent avec le message de contraction envoyé aux muscles par le cerveau. Le spasfon est alors administré à la femme en phase de travail à titre préventif ou thérapeutique. Pour certains gynécologues, ce médicament aide à l’ouverture de l’utérus (dilatation du col) et donc le raccourcissement de la durée du travail.
Bien qu’il n’ait été relevé jusqu’à ce jour aucun effet secondaire important à la suite de l’usage du spasfon, on note néanmoins quelques évènements indésirables tels que l’accélération du rythme cardiaque et la sécheresse buccale chez la mère.