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Le kyste ovarien affecte de nombreuses femmes, notamment entre la puberté et la ménopause. Il représente un sac rempli de liquide qui se déploie à la surface de l’ovaire ou à l’intérieur. Généralement sans gravité, les kystes dits fonctionnels disparaissent avec le temps sans nécessiter un traitement. Quant aux kystes organiques, ils peuvent générer des complications. Découvrez dans cet article les principaux types de kystes ovariens ainsi que les solutions pour les soigner.
Les différents types de kystes ovariens
Généralement, les femmes souffrent de deux types de kystes. Les kystes ovariens fonctionnels restent les plus répandus. Les femmes en sont souvent victimes entre la puberté et la ménopause. Ils disparaissent au bout de trois mois et ne nécessitent pas de traitement particulier.
Quant aux kystes ovariens organiques, ce sont ceux qui demeurent en place au-delà de trois mois après leur détection. Ils se révèlent bénins dans 95 % des cas. Certains peuvent être cancéreux. Ces kystes se répartissent en quatre types :
- Les kystes dermoïdes proviennent des cellules à la base de l’œuf humain. Ils peuvent donc comporter des cheveux, des dents ou de la peau. Ils ne sont pas souvent cancéreux ;
- Les kystes muqueux ;
- Les kystes relatifs à l’endométriose contiennent essentiellement du sang ;
- Les kystes séreux ;
- Les cystadénomes résultent du tissu ovarien.
Lorsqu’une femme présente de multiples kystes aux ovaires, les professionnels parlent de syndrome des ovaires polykystiques.
Le diagnostic du kyste ovarien
La détection des kystes ovariens intervient généralement de manière fortuite au cours des examens gynécologiques classiques. Les kystes suffisamment gros peuvent se remarquer lors d’un toucher vaginal. Mais, seule une échographie pourra permettre de les visualiser pour définir leur taille, leur forme et leur emplacement précis. En cas de kyste dermoïde, le spécialiste effectue une radiographie pour apercevoir les calcifications relatives au kyste. Une IRM s’impose pour les kystes volumineux de plus de 7 cm. Pour examiner l’aspect du kyste pour pouvoir le ponctionner, le professionnel recourt à une cœlioscopie.
Le traitement du kyste fonctionnel
Les kystes fonctionnels s’autodétruisent spontanément en quelques semaines après deux ou trois cycles menstruels. Après leur détection, le médecin planifie un rendez-vous dans les trois mois pour vérifier que la tumeur a disparu. Pour ces types de kystes, les traitements estroprogestatifs se révèlent inutiles. La meilleure alternative consiste à patienter pour qu’ils périssent d’eux-mêmes. S’ils persistent, le professionnel recourt alors à des examens plus approfondis.
Les traitements de kyste organique
Les médecins proposent plusieurs solutions pour vous débarrasser des kystes. Le chirurgien peut réaliser une kystectomie par cœlioscopie. Il se sert d’un endoscope pour observer le kyste dans le péritoine. Il effectue alors un prélèvement du liquide du kyste à travers cette voie. Chez les femmes ménopausées, il peut aussi profiter de cette occasion pour ablater la trompe. Une autre alternative consiste à procéder à une chirurgie par laparotomie. Cette solution se révèle pratique pour les kystes gros ou cancéreux. Pour traiter un syndrome des ovaires polykystiques, le médecin propose généralement un traitement hormonal qui permet de mettre les ovaires au repos pendant plusieurs mois afin de favoriser une réduction importante de la taille des kystes. Ensuite, une chirurgie opère pour débarrasser les kystes.
Si le kyste se rompt ou éclate, cela entraine un saignement. Le médecin recourt à traitement antidouleur à base d’ibuprofène. Il peut également proposer des analgésiques puissants tels que la morphine. Parfois, il effectue aussi une intervention chirurgicale pour enlever le kyste atteint. Pour obtenir des informations complémentaires, il transmet la cellule récupérée à un laboratoire pour analyse. Peu importe les complications, les professionnels apportent des solutions adaptées pour vous permettre de retrouver rapidement la pleine forme.