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L’insuffisance rénale est une pathologie qui gagne de plus en plus de terrain chaque année. Malgré l’énorme progrès réalisé sur cette maladie, il n’empêche que de nombreuses personnes en meurent chaque jour. Aujourd’hui, pas moins de 3 millions de Français sont atteints. Pourtant le nombre de cas génétiques est très minimes. Cela signifie que la majorité des personnes atteinte n’avaient pas une prédisposition à avoir cette maladie à leur naissance. Il est aussi possible que le manque d’information sur cette maladie soit une cause indirecte. Comme on dit, l’ignorance tue, d’où le caractère opportun de cet article.
Qu’est-ce qu’une insuffisance rénale légère ?
De manière générale, une insuffisance rénale se définit comme une altération ou un dysfonctionnement du rein dans son rôle de nettoyage de l’organisme. Ainsi, l’équilibre même de l’organisme entier est mis en péril. Soit le rythme de circulation du sang est compromis ou alors c’est le tissu rénal lui-même qui est atteint. Il est aussi possible que cela se manifeste par une anomalie au niveau de l’excrétion urinaire. Pour faire simple, l’insuffisance rénale est un mauvais fonctionnement du rein qui ne remplit plus son rôle de filtre. L’insuffisance rénale légère représente la première phase de la maladie.
En effet, cette pathologie évolue suivant trois phases distinctes : l’insuffisance rénale légère, l’insuffisance rénale modérée puis l’insuffisance rénale terminale. Pour identifier la phase d’évolution de la maladie, on se réfère au rapport la créatine (censée être éliminée) et le débit urinaire : on parle de clairance de la créatine. Le taux normal est de 90ml/min/1, 73 m². Entre 60 et 89ml/min/1, 73 m², la première phase est déclarée (l’insuffisance rénale légère). Dans ce cas, il est impératif de penser à un traitement insuffisance rénale avant que les choses ne se corsent.
Insuffisance rénale traitements possibles
Il existe plusieurs insuffisances rénales traitements que l’on peut utiliser en fonction de la gravité de votre état. Sachez tout de même que jusqu’à ce jour, il n’existe pas de traitement efficace pour éradiquer ce mal. Il est toutefois possible de ralentir et même de suspendre sa progression.
- Les régimes alimentaires : il s’agit de la première recommandation des médecins. La réduction de certains types de nutriments dans l’organisme contribue à freiner le rythme d’accumulation des déchets. Très souvent, ils recommandent d’éviter ou de réduire la consommation d’aliments riches en protéines, en sodium (du sel notamment) et en lipide.
- Les médicaments : parfois, le médecin peut prescrire des médicaments pour accompagner le régime. Ces médicaments sont surtout pour assurer l’équilibre des électrolytes comme le phosphore, le calcium, ou encore le potassium. On retrouve notamment les médicaments comme la vitamine D, le Rénagel, le Kayexalate et le Sensipar. D’autres traitements insuffisance rénale peuvent être prescrits comme le darbopoïétine et l’érythropoïétine pour assurer l’équilibre du taux de globules rouges.
- La dialyse : il s’agit d’un procédé qui implique une membrane que l’on utilise comme filtre afin d’assurer l’élimination des déchets contenus dans le sang. La dialyse se présente sous deux formes ; la dialyse péritonéale et l’hémodialyse.
- La greffe de rein : il s’agit souvent du dernier recours. Elle consiste en une transplantation de rein compatible. Si l’opération réussit, le patient peut se considérer comme guérir l’organe défectueux étant remplacé.
Quels sont les facteurs de risque de l’insuffisance rénale légère
Étant donné la gravité de cette maladie et le fait qu’elle peut être fatale, il convient de prendre ses précautions afin de l’anticiper. Certaines maladies vous exposent plus aux risques d’avoir une insuffisance rénale et la première de la liste est le diabète. Qu’il soit de type 1 ou 2, le diabète constitue le facteur N° 1 de risque de la maladie. De manière générale, les maladies cardiovasculaires ont aussi de fortes chances de vous causer une insuffisance rénale. On peut aussi parler de l’obstruction des voies urinaires, des maladies auto-immunes ou encore les infections rénales.