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Contrairement à ce que l’on pense, un homme peut se faire mal à son appareil génital, un mal qui est bien loin des maladies et infections sexuellement transmissibles. Si dans l’appréhension populaire ce membre de l’organisme masculin est bien gardé du fait de sa position, il n’est pas rare qu’il soit sujet à des accidents. L’un est la rupture du frein du gland, une chose qui cause assez de douleurs au pénis. Heureusement, se soigner quand l’on en est victime est chose très facile. Découvrez ici, après une petite présentation du phénomène, quelques remèdes pour se soigner quand se rompt le frein pénien.
Le frein du pénis : qu’est-ce que c’est ?
L’appareil génital masculin est constitué de divers éléments anatomiques. Les principaux sont :
- Le prépuce : c’est un repli de peau qui couvre le gland. C’est lui qui, pendant la circoncision, est coupé.
- Le gland : il se situe à l’extrémité du pénis et a la forme d’une cloche.
- Le frein : il est situé sur la face interne du gland et relie le prépuce à la base du gland.
Le frein, aussi banal qu’il soit, permet au prépuce, lorsque le pénis n’est pas en érection, de recouvrir le gland. Quand monte l’envie sexuelle, donc l’érection, ce même frein permet au prépuce de se rétracter et de laisser découvrir le gland. Cette action consistant à faire monter ou descendre le prépuce sur le gland est appelée décalottage. Bien sûr, ceci est exclusif aux hommes qui n’ont pas été circoncis puisque chez les autres, le prépuce a été enlevé. Le frein est donc un élément important bien que dans l’apparence, il passe inaperçu.
Qu’est-ce qu’une rupture de frein ?
Il peut arriver, pendant un acte sexuel ou une masturbation, que ce bout de peau qui relie le prépuce au gland se déchire. Ceci arrive lorsque ledit frein est trop court ou quand, pendant l’acte, le frein est soumis à de rudes épreuves, surtout lors des premiers rapports sexuels. À l’instant où survient cette rupture, l’homme remarque un abondant saignement et, selon le cas, une vive douleur. Si chez vous, ceci arrive, pas de panique, l’abondance de saignement n’est pas synonyme de la gravité du fait. En effet, la rupture du frein du gland est assez bénigne et n’affecte en rien la capacité érectile. Quand pour un pénis le frein se déchire, il n’y a pas raison de s’affoler. L’abondance de sang est due juste à ce que le pénis comporte de nombreux vaisseaux sanguins. Heureusement, se soigner est aussi facile.
Se prendre en charge dès la rupture, quoi de plus simple !
Il est conseillé, dès la survenue de la rupture, de comprimer la blessure à l’aide d’une compresse propre, ceci pendant une dizaine de minutes au moins. Cette compression permettra de stopper le saignement et de soulager la victime. En effet, voir du sang couler de son appareil génital peut s’avérer traumatisant pour l’homme. La peur faisant, cette rupture du frein du pénis qui normalement est sans conséquence grave, peut drainer la victime dans un état de choc et d’ébranlement. Si la blessure ne saigne plus, il va ensuite falloir la désinfecter. Il s’agit ici de nettoyer la plaie pour s’assurer que des microbes la contaminent. Du fait du caractère assez sensible du pénis, l’alcool est déconseillé. Enfin, il est recommandé à la victime de se rendre chez un urologue (médecin, spécialiste dans le traitement des maladies qui affectent l’appareil génito-urinaire chez l’homme ou celles des voies urinaires chez les deux sexes). Celui-ci décidera de la nécessité d’une intervention chirurgicale ou non pour allonger le frein et régler définitivement le problème.
Attention à la confusion
Si vous remarquez que votre pénis est gonflé et que ceci entraîne des saignements lors d’un rapport sexuel, il ne s’agit pas d’une rupture du frein du pénis. Il est fort probable qu’il s’agisse d’une infection ou maladie sexuellement transmissible. Un prépuce gonflé ou un pénis qui l’est n’est pas assimilable à une rupture du frein du gland. Consulter dans ce cas un médecin est un impératif.