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« La pratique de l’art dentaire comporte la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies congénitales ou acquises, réelles ou supposées, de la bouche, des dents, des maxillaires et des tissus attenants, suivant les modalités fixées par le code de déontologie de la profession ». Article L. 4141-1 du Code de la santé publique.
La formation des chirurgiens-dentistes se déroule en trois cycles et en six ans minimum après le baccalauréat. Elle se déroule dans une université, avec une unité de formation et de recherche en odontologie. Le dernier cycle est d’un an ou de trois ans suivant l’option choisie par l’étudiant. En effet, le cycle court est sanctionné par le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire. Il permet à l’étudiant de soutenir sa thèse de docteur en chirurgie dentaire, tandis que le cycle long (internat) ouvre la porte sur une spécialité (orthopédie dento-faciale). Ensuite, le chirurgien-dentiste diplômé peut poursuivre ses études dans des filières de perfectionnement ou de recherche. En France, plusieurs unités de formation (universités) forment en dentisterie. La Champagne-Ardenne dispose d’un centre de formation, situé à Reims.
La santé bucco-dentaire
La santé bucco-dentaire est une composante essentielle de la santé générale, définie par un état de bien-être physique, moral et social. Cette définition s’applique pleinement à la santé bucco-dentaire qui contribue à l’amélioration de la qualité de vie.
La santé orale concerne la santé bucco-dentaire, les fonctions de l’oralité ainsi que la dimension psychique de l’oralité dans une approche pluridisciplinaire et pluri-professionnelle. La santé bucco-dentaire s’intéresse aux dents, à leur position, aux tissus de soutien des dents (le parodonte), aux muqueuses de la cavité buccale, aux os des mâchoires (le maxillaire et la mandibule), aux articulations temporo-mandibulaires, etc. Chez la personne en situation de handicap, on peut observer des anomalies (dysmorphoses) dentaires et osseuses, un encombrement dentaire, une macroglossie (volume lingual important) rendant l’abord de la cavité orale délicat.
Les fonctions de l’oralité comprennent la mastication, la déglutition, la respiration et la phonation. Un mauvais état bucco-dentaire aggrave les troubles des fonctions de l’oralité.
Les offres de services des dentistes Reims
Les soins dentaires apportés par les dentistes Reims sont l’hygiène bucco-dentaire, les soins des muqueuses buccales, l’application médicamenteuse complémentaire et la prise en charge de la sécheresse buccale. Les objectifs de ces soins sont de :
- Compléter l’hygiène bucco-dentaire ;
- Prévenir ou traiter une douleur ou une lésion de la cavité buccale (gingivite, candidose buccale, aphtes, ulcérations…) ;
- Prévenir ou traiter les effets secondaires de certains médicaments responsables d’une hyposialie (peu de salive) ou d’une asialie (pas de salive) ;
- Prévenir une surinfection de la sphère orale ou digestive ;
- Participer au bien-être et au confort de la personne.
Le dentiste, pour mener à bien les soins bucco-dentaires, utilise les matériels et produits suivants :
- Gants non stériles à usage unique ;
- Compresses non stériles (compresses stériles en cas de déficit immunitaire) ;
- Gobelet ;
- Petite bassine, récipient en plastique ou haricot ;
- Serviette de toilette pour protéger les vêtements de la personne ;
- Eau du robinet ;
- Sérum physiologique ;
- Bicarbonate de sodium ;
- Bain de bouche (sur prescription médicale).
Attraits et désagréments du métier
À Reims, aucun praticien ne regrette de faire ce métier, qu’ils ont pour la plupart apprécié dès les premiers soins cliniques réels qu’ils ont pu dispenser. Sont tout particulièrement appréciés la pratique libérale, les revenus élevés et la maîtrise tant scientifique que celle du geste clinique et du temps de travail. En revanche, sont évoqués comme « désagréments », la fatigue physique et nerveuse et la mauvaise connaissance du métier de chirurgien-dentiste que présentent les autres métiers de santé.