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Crise d’hypoglycémie : comment la calme-t-on ?

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Présentez-vous quelques signes d’affaiblissements ? Des états de fatigue réguliers ? Vous vous retrouvez souvent stressé ? Ne vous retrouvez-vous en sueur pour aucune raison ? Cela ne veut certainement pas dire que vous êtes atteint de l’hypoglycémie. En effet, l’hypoglycémie réactionnelle ne peut pas se voir en un simple coup d’œil. Seuls les médecins, grâce à diagnostic approfondi, peuvent la reconnaître. Pour eux, les seuls symptômes valables sont :

  • Une brusque baisse d’énergie conduisant la personne à être nerveux, à beaucoup trembler, à avoir soudainement une grande faim, à avoir des maux de tête, des palpitations cardiaques, des vertiges, des sueurs froides, des troubles oculaires ;
  • Avoir un taux de sucre (ou glycémie) inférieur à 3,5 millimoles par litre (Mmol/l) dans le sang ;
  • La personne retrouve sa forme après l’ingurgitation de sucre ou de matière très sucrée.

Il est à préciser que l’hypoglycémie n’est pas une maladie. Assez rares sont les personnes à être touché par ce dérèglement. Ce sont surtout les femmes (de la vingtaine à la quarantaine) et les diabétiques qui peuvent y être les plus confrontés.

Comme il a été dit précédemment, l’hypoglycémie est une soudaine baisse du taux de sucre dans le corps. C’est alors normal que la personne atteinte se retrouve dans un grand état de fatigue. Ce sont en effet les sucres qui apportent les énergies nécessaires à notre organisme.

Contrairement à l’hypoglycémie, une personne peut aussi faire une crise d’hyperglycémie (taux élevé de sucre dans le sang).

Crise d’hypoglycémie : comment la calme-t-on ?

Crise hypoglycémie : causes

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de la baisse de la glycémie dans le sang :

  • L’insuffisance de glucose : le sucre est nécessaire pour la production d’énergie par notre corps. La consommation (sans abus) d’aliment riche en glucose est alors conseillée.
  • La consommation de certains médicaments : l’aténolol, le métoprolol, le propranolol, la phénelzine, la tranylcypromine, la quinine, l’halopéridol et l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole.
  • Des problèmes internes : tels que l’affectation de l’hypophyse, les glandes surrénales, du pancréas, des reins ou du foie.
  • L’excès d’insuline : qui peut être lié à la présence d’une tumeur ou au diabète.
  • L’exposition à des conditions physiques extrêmes.
  • La consommation excessive d’alcool et d’excitants (café, thé, boissons gazeuses…) sans manger.
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Comment prévenir l’hypoglycémie ?

Pour éviter d’être confronté à une quelconque baisse de glycémie et ainsi aux gênes occasionnées, le mieux serait de commencer par les gestes du quotidien. Le but est d’avoir un taux normal de sucre dans le sang.

  • Évitez les grands efforts physiques, l’alcool et les excitants sans avoir mangé ;
  • Mangez des aliments variés et prenez toujours les repas à des heures fixes ;
  • Évitez les sucres concentrés (pâtisseries, sirop de glucose-fructose, édulcorants, sauces industrielles) ;
  • Favorisez les repas riches en fibres alimentaires, en Oméga-3, en protéines et en antioxydants.

Comment réagir face à un état d’hypoglycémie ?

Si vous ne vous sentez pas bien et que votre cas est lié aux symptômes cités précédemment, il faut vous rapprocher directement de votre médecin. Des diagnostics sont nécessaires. Toutefois, avant votre rendez-vous, voici les premiers gestes à entreprendre :

  • Si vous êtes en pleine activité physique, cessez-la immédiatement ;
  • Rehaussez la glycémie dans votre organisme : en croquant un morceau de sucre (soluté glucosé à 30 %). Il est aussi possible de manger sucré ou de boire des boissons (non gazeux) assez riches en sucre. Vous récupérerez assez d’énergie.
  • Pour les personnes diabétiques, l’injection (sous-cutanée ou intramusculaire) de glucagon est conseillée. La dose est de 10 à 20 grammes de glucide.
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