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Il n’est pas rare de voir certaines personnes (souvent des femmes) se plaindre de maux de ventre, de diarrhée, de constipation tout le temps. Peut-être sont-elles atteintes de la colopathie fonctionnelle ? L’adjectif « fonctionnel » est employé pour notifier qu’il n’y a rien de très grave. La preuve, toutes les analyses qu’elles ont effectuées disent qu’il n’y a aucune lésion de l’intestin. Le terme « colopathie », lui, s’applique à toutes les maladies du côlon. Mais bien que bénigne, la colopathie fonctionnelle peut nuire à la bonne réalisation des activités quotidiennes.
Définition et symptômes
Encore appelée syndrome du côlon irritable, la colopathie fonctionnelle est une affection liée à un dysfonctionnement de l’intestin. Cette maladie intestinale, très fréquente, est sans danger, mais peut s’avérer très gênante. La maladie se déclare assez tôt dans la vie et se contracte plus par les femmes que les hommes. En réalité, le tube digestif ne présente aucune anomalie anatomiquement. Cependant, une pathologie intervient dans son fonctionnement. Les colopathies sont appelées chroniques quand le patient en souffre depuis plus de 6 mois. Elle engendre des ballonnements, des brûlures abdominales, des diarrhées ou une constipation sans qu’on ne perçoive le moindre problème sur l‘intestin. Mais, on parle aussi de colopathie spasmodique. Dans ce cas, il s’agit d’un trouble du transit d’origine fonctionnelle provoqué par un défaut de motricité du côlon. Ce dernier se contracte de manière brusque (par spasme) sous l’effet du froid, de la consommation de boisson glacée ou d’une émotion forte (angoisse liée à un examen par exemple). Autres symptômes auxquels seront confrontés les malades sont entre autres :
- Une dyspepsie ;
- Des brûlures d’estomac ;
- Des crampes ;
- des crises d’angoisses et des états d’anxiété
- Une anorexie, des nausées, des régurgitations ;
- Une lenteur de digestion ;
- Migraine ;
- Insomnie ;
- Une satiété précoce ;
- Une asthénie physique et intellectuelle ;
- Des troubles vasomoteurs cutanés, des palpitations, des céphalées, etc.
Retenez surtout que cette affection n’est pas un indice de risque de cancer du côlon comme le croient de nombreux patients.
Quelles sont les causes du syndrome du côlon irritable ?
Les facteurs qui déclenchent ce mal ne sont pas encore bien déterminés. Cependant, de nombreuses hypothèses sont données pour éclaircir quelque peu son origine. Il parait que l’hypersensibilité viscérale constitue une cause probable. Elle a été diagnostiquée chez près de deux patients sur trois. L’appellation de « syndrome de l’intestin irritable » est d’ailleurs ce facteur. Dans certains cas, les chercheurs estiment qu’il est dû à un trouble de la motricité du côlon et de l’intestin digestive. La colopathie fonctionnelle peut être donc liée à une altération de la « motilité » digestive. Pour ceux qui ne comprennent pas toujours, cela veut dire que les mouvements automatiques de contraction que réalisent les muscles intestinaux pour faire avancer le bol alimentaire à l’intérieur du tube digestif sont en panne.
Colopathie fonctionnelle : quel est le traitement adéquat ?
Comme la maladie ne génère aucune lésion, il est un peu difficile de le traiter. En plus, le traitement de la colopathie fonctionnelle varie en fonction des symptômes que présente le patient. Ainsi, différents médicaments peuvent être utilisés notamment les anti-spasmodiques, les régulateurs du transit, ou des anxiolytiques. Ces derniers atténuent considérablement la douleur. En effet, le but essentiel du traitement de la colopathie fonctionnelle vise la diminution des symptômes. Mais la meilleure solution réside dans l’hygiène. Pour un traitement optimal, il est primordial que le malade ait une bonne hygiène de vie. Il doit identifier les aliments qui provoquent ces douleurs et les éviter. La diététique est donc très importante. Il est aussi possible de recourir à la psychothérapie ou au thermalisme. Le charbon actif peut être également une solution contre les ballonnements ou flatulences.