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L’asthme est une maladie très fréquente avec une prévalence variable d’un pays à un autre. Sa tendance globale est en augmentation, car plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrent d’asthme.
Les différents types d’asthme
L’asthme est caractérisé par une hyper-réactivité de l’arbre bronchique à divers stimuli. Cela conduit à une inflammation chronique des voies aériennes avec notamment une réponse anormale des muscles lisses respiratoires. De façon classique, l’obstruction bronchique est variable. On distingue habituellement deux types d’asthme : l’asthme extrinsèque (atopique) ou intrinsèque (non atopique) :
- Asthme extrinsèque : encore appelée asthme atopique, elle affecte 80 % des asthmatiques âgés de 15 à 45 ans. Pour ce type d’asthme, les allergènes les plus fréquemment impliqués sont les acariens, les pollens, les moisissures ainsi que les squames d’animaux.
- Asthme intrinsèque : (non atopique). Ce type d’asthme est défini par l’absence de tests cutanés positifs et d’IgE sériques spécifiques pour des aéro-allergènes. Il survient généralement plus tardivement et a un impact plus grave que l’asthme atopique. Dans la plupart des cas, il est associé à une sinusite chronique et une polypose nasale.
Les symptômes de l’asthme
L’asthme est caractérisé par des symptômes pouvant se manifester de façon très différente au fil du temps. Les symptômes typiques de l’asthme sont :
- Toux chronique ou récidivante, parfois nocturne, pouvant être aggravée par différents stimuli tels que l’inhalation de fumée ou d’air froid ;
- Difficulté à respirer, notamment pendant et après un effort physique ou après exposition à un allergène ;
- Crachements collants souvent à la fin d’une crise d’asthme ;
- Sifflements audibles le plus souvent en expirant.
Chez certaines personnes, on peut observer des aggravations plus ou moins fréquentes de l’asthme (oppression thoracique, toux et difficulté respiratoire importante). Elles sont déclenchées, le plus souvent, par des infections virales, un contact avec des allergènes ou par une réduction des médicaments contre l’asthme. Il est rare que ces aggravations se produisent soudainement, car la personne atteinte d’asthme a assez de temps pour les identifier et réagir suffisamment tôt. Dans le cas contraire, une respiration haletante ou sifflante subsiste et elle est accompagnée d’une grave détresse respiratoire et la sensation de suffoquer.
Le traitement de l’asthme
Il existe des médicaments qui constituent la base du traitement de l’asthme et qui le contrôlent s’ils sont pris de façon régulière. Dans la plupart des cas, les traitements s’administrent par inhalation, parfois sous forme de comprimés. Le traitement médicamenteux de l’asthme a pour but de diminuer l’inflammation des bronches et de les dilater. On distingue quatre classes de principes actifs :
- Les corticostéroïdes (à inhaler ou à prendre sous forme de comprimés) ;
- Les bronchodilatateurs à longue action (à inhaler) ;
- Les antagonistes des leucotriènes (sous forme de comprimés) ;
- La théophylline (sous forme de comprimés).
Adopter des mesures antiallergiques
Des substances présentes dans l’air ambiant, tels des poussières, des pollens, des spores de champignons ou des poils d’animaux, peuvent fortement irriter les asthmatiques. Il s’agit ici d’éviter le plus possible ces allergènes déclencheurs.
Chez les asthmatiques, l’inhalation de fumée ou de parfum peut déjà déclencher la toux et un essoufflement. Le froid peut également être un problème surtout lorsqu’on respire de l’air froid et sec par la bouche dans les bronches enflammées de façon chronique. Il faut également éviter la fumée de tabac, car elle peut causer des crises d’asthme. Durant les périodes caniculaires, l’asthmatique doit aussi éviter les zones à fort risque de pollution atmosphérique. Il lui est donc conseillé de rester le plus possible à l’intérieur. En automne et en hiver, l’asthmatique doit avoir une bonne hygiène des mains et éviter les rassemblements de foules.
