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Apple : la chine aurait-elle véritablement espionné les géants Apple et Amazon ?

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Depuis plusieurs années, la société Apple semble farouchement touchée. Après l’opération réussie de piratage des serveurs d’Apple par le surdoué adolescent australien âgé de 16 ans, place à l’affaire d’espionnage de gigantesques sociétés américaines par la chine.

De quoi s’agit-il réellement ? Apple et Amazon avaient vraiment subi une attaque de la part de leurs confrères chinois ?

De minces puces d’espionnage qui pourraient corrompre le monde entier

Tout part des précieuses informations divulguées ce jeudi 4 octobre par le magazine Bloomberg Businessweek qui se fonde royalement sur 17 sources distinctes pour confirmer ses dits. En effet, selon ce journal certains professionnels chinois auraient installé de minces puces semblables à des grains de riz sur des cartes électroniques en destination de l’Amérique.

Ces cartes électroniques, assimilables à la carte-mère des serveurs avaient du prix aux yeux des héros pirates. C’est d’ailleurs par l’intermédiaire de ces puces installées qu’ils ont pu accéder aux données confidentielles d’une trentaine de sociétés et agences américaines notamment Apple et Amazon. Ce fait qui semble rester dans l’ombre et loin des consciences datait de plus de 4 ans déjà, confirma-t-il.

L’enquête scrutée à ce sujet et qui dura plus d’un an a permis de découvrir que ces professionnels chinois n’étaient rien d’autre que des sous-traitants qui planifiaient d’orchestrer un espionnage à grande échelle. En regardant de plus près, le journal Bloomberg a avancé qu’il s’agissait d’un réseau issu de l’armée populaire, composé de plusieurs experts en piratage de matériel informatif et électronique.

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Leur tactique demeure incroyablement simple. De primes abords, les puces sont installées lors de la mise au point des serveurs au sein des bâtiments industriels chinois de Super Micro Computer, un des plus grands fabricants de cartes mères au monde. Ensuite, une fois les serveurs acheminés puis enclenchés au sein des sociétés et agences en question, les pirates par l’intermédiaire des puces, les activaient à distance.

À croire les journalistes du magazine Bloomberg, ces données une fois piratées auraient emprunté un chemin étrange pour se retrouver entre les mains du gouvernement chinois. Au nombre des serveurs touchés, on note ceux

  • du Département américain de la défense ;
  • des centres de données ;
  • d’une banque secrète.

Pour rappel : ces centres de données assurent le regroupement des précieuses informations de haute importance collectées par les drones de la CIA et par les navires de guerre de la Marine.

Au sujet de cette affaire, Amazon et Apple nient farouchement les faits

Selon Bloomberg, les trois firmes Amazon, Apple et la société américaine Super Micro Computer avaient connaissance de la présence des puces implantées depuis 2015. Il va plus loin en touchant du doigt le fait qu’elles auraient collaboré avec des sociétés sous l’administration d’Obama puis de Trump.

Aussitôt la déclaration rendue publique, Super Micro Computer au moyen d’un communiqué divulgué ce même jeudi dénie catégoriquement ces deux axes qui ont été soulevés par les journalistes de Bloomberg.

De leur côté, Amazon, Apple et plusieurs autorités américaines se sont prononcés d’emblée sur l’affaire en remettant en cause le travail des journalistes de Bloomberg. Les sources de leurs informations semblaient simplement erronées, ont-ils déclaré. Ils n’ont trouvé aucune trace de ces minuscules puces dans leurs cartes mères, voilà ce qui ressort de leurs déclarations. En outre, l’agence de cybersécurité britannique au moyen d’un communiqué publié le lendemain aurait aussi appuyé les déclarations de ses précédents.

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Que retenir concrètement

Dans cette enquête à long cours qui a déjà fait couler beaucoup de salives, l’on ne peut tirer une conclusion en faveur de la chine ou contre la chine. La raison en est que les parties impliquées dans l’affaire (victime comme accusée) démentent violemment les faits. Il faudra donc passer aux rayons laser cette fameuse affaire avant de tirer de plus nettes conclusions. S’agit-il d’une réalité, d’une fable ou de sources purement non fiables ? Nul ne le sait !

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